Hollow Dream
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 Anthea Glen'finnen

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Anthea Glen'finnen
Innocente égarée - syndrome du moustique en pleine nuit
Anthea Glen'finnen


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MessageSujet: Anthea Glen'finnen   Anthea Glen'finnen EmptyMar 8 Jan - 0:58

Nom : Glen’finnen

Prénom : Anthea

Surnom : Thea

Rang souhaité : Innocente égarée Razz

Age du coma : 12 ans

Temps passé à Hollow Dream : 45 minutes

Ancienne profession : Collégienne

Résistant ou Séparatiste : Soledadiste Razz

Description physique : Anthea s’habille de manière très classique, ne portant jamais rien de très extravagant. En fait, on peut même dire qu’elle se vêtit comme une petite adulte en miniature. Le seul élément qui tranche avec cette impression, ce sont les souliers, vernis ou non, qu’elle porte généralement. Même sa longue chevelure ébène, pourtant très simple dans son agencement, fait irrésistiblement penser à une petite femme. Tous ces éléments réunis donne le sentiment qu’elle est plus âgée, alors que finalement elle n’a que 12 ans. Thea est en fait un curieux mélange de féminité naissante, et d’innocence enfantine.
Une petite femme donc, mais qui laisse son coté enfant transparaître au travers de ses formes à la fois fines et potelée. Ses yeux sont d’un noirs profond, qui, sans être réellement triste, semblent toujours habité par une certaine forme de réflexion. Vous la trouverez souvent perdue dans ses pensées, fut-elle instructives ou non. Fragile, c’est l’une des premières impressions que vous fera Anthea lorsque vous la rencontrerez. Une impression erronée, mais qui reste son principal trait de caractère « physique »

Description morale : Anthea est ce que l’on peut appeler une gentille petite fille sage. Bien élevée, d’une politesse à la limite de la gêne, du notamment à une timidité évidente et un manque certain de confiance en soi, elle est d’une nature effacée et à tendance à toujours se mettre en retrait derrière une personne adulte protectrice, lorsque de conflits éclatent. Parallèlement, elle est d’une force de caractère assez peu commune et même si elle n’en fait pas particulièrement étalage aux yeux de tous, elle va toujours au bout de ce qu’elle entreprend, dut-elle prendre sur elle-même pour cela. Anthea est atteinte d ce que l’on appelle un trouble borderline… Elle a une peur viscérale de se voir abandonnée, et fera par conséquent tout pour que cela n’arrive pas. Elle mentira outrageusement, feindra tous les maux possible et imaginable, et ira même jusqu’à ce faire réellement du mal ou bien encore se mettre en danger, afin que la personne à qui elle s’attache (notamment sa mère), ne l’abandonne un jour. Cela explique en grande partie que, en dépit de ses 12 ans et de son apparence assez mature, la préadolescente se comporte comme une petite fille, notamment en traînant sa sempiternelle peluche derrière elle, vingt quatre heures sur vingt quatre. Bien entendu, rien de tout cela n’est fait par malice. C’est un mal terrible et insidieux, contre lequel Anthea se révèle bien incapable de lutter. Se trouver au milieu d’étranger est une torture pour elle, surtout si elle ne peut se raccrocher à la personne qui aura eu l’idée de se montrer un tant soit peu gentil avec la fillette.
Heureusement, son inséparable chat en peluche lui donne force et courage, pour ne pas se replier entièrement sur elle-même et finalement, s’isoler du reste du monde… Quel qu’il soit !.

Histoire : En dépit de l’été qui, comme chaque année venait passer quelques temps sur le merveilleux pays d’Ecosse, cette journée du 21 juillet était maussade… La température faisait frissonner quiconque avait la malheureuse audace de mettre un seul pied au-dehors, le ciel grisonnant semblait couvrir la ville de Glasgow d’un voile cendré aussi loin que puisse porter le regard et quelques gouttes d’une pluie, douce mais glacée, venaient frapper le sol de ses éclats humides. Une journée de chien pour certains… Une journée pourrie pour les autres… Mais pour les époux Glen’finnen demeurant dans une maison typiquement britannique, installée dans la banlieue aisée de la ville, ce 21 juillet de l’année 2001 était une des plus magnifiques journées de toute leur existence… Car ce jour d’été naissant leur apportait aussi le plus merveilleux des présents dont ils auraient pu rêver… Ce jour du 21 juillet leur apporta une adorable petite fille recroquevillée dans son écrin de chair rosé, qu’ils prénommèrent Anthea.
Pour les plus curieux d’entre vous, Voici l’explication de ce prénom si peu orthodoxe… Anthea est la contraction de deux prénoms, Anthemis et Theaphis. Anthemis était le prénom de la grand-mère maternelle de la petite fille, décédée à peine quelques mois avant sa venue au monde. Quant à celui de Theaphis, il appartenait au père de son père… Un aventurier extravagant qui n’était que très rarement chez lui, et qui, en dépit de cela, avait su se faire aimer de ses propres enfants avec une évidente facilité. Pour ses parents, Anthea, dernière héritière, non seulement en date, mais aussi en terme de présence physique, représentait en quelque sorte un renouveau de la lignée familiale. En effet, hormis ses parents et quelques oncles et tantes légèrement grabataire, la petite fille était la seule de sa génération. Un dernier espoir, pour paraphraser un certain film remplit d’étoiles… Dans une galaxie lointaine… très, très lointaine…

Anthea Glen’finnen, née de Scott et Angèle Glen’finnen, doit son nom de famille, tout aussi curieux que son prénom, à l’ancienne terre qui appartenait au clan de ses ancêtres. Ceux-ci, de fiers guerriers, étaient un des plus puissants clans de toute la vallée, ce qui leur donna toute autorité pour s’accaparer le nom de celle-ci comme leur seule et unique propriété. Des rumeurs cours d’ailleurs au sein de la famille Glen’finnen, comme quoi cette puissance n’aurait pas été du qu’à la seule puissance militaire du clan. Mais tout cela, ce n’est que ragots et racontars de grand-mère, pour effrayer des enfants en manque d’obéissance… Du moins, est-ce ce que ces derniers ont toujours préféré croire.
La petite fille est donc née, non pas avec une cuillère en argent dans la bouche, mais tout au moins avec un très joli portefeuille d’actions en tous genres qui, une fois sa majorité atteinte, devrait lui rapporter une somme avec un peu plus de six zéros, ce qui, vous en conviendrez, lui offrira une généreuse opportunité de prendre tout son temps afin de se définir de manière très claire un avenir, qu’il soit professionnel ou non. Mais ce temps est encore très lointain, perdu dans les méandres d’un futur incertain… Pour le moment, Anthea est venue au monde et, sans vraiment être en mesure de s’en rendre compte, elle fait la fierté de toute la famille Glen’finnen.

Anthea fut ce que l’on pourrait appeler, un bébé sage et tranquille. Bien sur, comme tout nouveau-né elle à eu ses pleurs, ses crises de larmes fictives, uniquement provoquer pour attendrir des parents un peu trop attentionnés à son égard. Mais en dehors de ces caractéristiques propres à chaque enfant de son âge, elle se révéla véritablement très facile à vivre durant toute cette période de son existence. D’ailleurs, bien des parents de leurs amis répétaient constamment aux époux Glen’finnen que, s’ils n’y prenaient pas garde, ils viendraient un jour leur prendre leur adorable petite poupée, afin de la ramener chez eux. Une boutade purement parentale, certes… Mais qui mettait toutefois bien en valeur toute la sérénité que la petite fille semblait être en mesure de procurer.
De nouveau, le trésor adoré de ses parents grandit et atteignit finalement ses trois ans. Une année que Anthea n’oublierait pas de si tôt, car c’est à cette occasion qu’elle fit la connaissance de celui qui allait devenir son meilleur ami pour le restant de son existence. Il était tout blanc, de la pointe de ses jolies oreilles, jusqu’à l’extrémité de sa longue queue soyeuse. Seule quelques touches discrètes, légèrement plus crémé, parcheminaient son pelage pelucheux qui apparut à la petite fille comme une caresse incroyablement divine. Avec un corps tout rond et une tête légèrement plus ovale qui, outre une craquante petite truffe toute mignonne, comptait un regard lumineux et étrangement très vivant, qui semblait vous regarder du haut de sa petite taille… Et ce n’était pas ses deux oreilles parallèlement dressées vers le ciel, qui allaient contredire cette impression si tenace. En le regardant avec une profonde réflexion qui, à son âge se révéla très amusante, il fallait bien l’avouer, Anthea Fronça ses deux petits sourcils durant quelques instants, puis elle s’écria de sa voix toute fluette : « G’iffin… Tu t’appelles G’iffin… » Notons qu’en réalité, la petite fille avait à l’époque quelques difficultés avec les « r », qui bien heureusement se dissipèrent très rapidement par la suite et, ainsi, le malheureux petit chat en peluche pu finalement récupérer le « r » qui faisait si cruellement défaut à son nom.

G’iffin… Pardon, je voulais dire Griffin, semblait avoir une particularité unique, qui intriguait tout le monde et, en tout premier lieu, les parents de Anthea. Anthea et Griffin étaient inséparable. Que ce soit la nuit, la journée, à la maternelle, au magasin en train de faire les commissions avec sa mère… La petite fille et sa peluche ne se séparaient jamais, si ce n’était pour que la petite fille puisse prendre sa douche, ou bien encore lorsque le moment de passer à table se présentait. Mais même dans ces moments là, Griffin n’était jamais plus loin de sa jeune maîtresse, que de quelques mètres.
Pourtant, lorsque ses parents la punissaient, ou bien encore lorsque parfois les départs se révélaient être quelque peu précipité, il arrivait que les deux inséparables se voient, justement, séparer. Entre l’interdit de ses parents et un oubli du à la précipitation, Ces moments précis étaient extrêmement douloureux pour Anthea. Mais lorsque cela arrivait, la fillette se raccrochait aussitôt à sa mère comme un naufragé se raccrochait à une bouée salvatrice, afin de demeurer à la surface de flots. Bien que surprise d’une réaction aussi vive de la part d’Anthea, sa mère ne pouvait toutefois pas résister, et elle finissait toujours par céder à la fillette qui ne la quittait alors plus d’une semelle, quel que soit l’endroit ou cette dernière se rendait. Certains, amusé par le fait, allèrent même jusqu’à comparer Madame Glen’finnen et sa fille unique, à une mère cane et son petit caneton… Une bien jolie et attendrissante image, qui malheureusement ne faisait que masquer une réalité bien plus terrible. évidemment, son père, même s’il aimait tout autant sa fille que pouvait l’aimer son épouse, était très nettement moins sensible aux attentions prenantes d’Anthea. D’ailleurs, il en fit plus d’une fois la remarque à sa femme en lui disant vertement que si elle continuait ainsi à la couver, elle finirait par rendre la fillette incapable de se débrouiller toute seule. En son for intérieur, son épouse savait qu’il avait raison… Mais que voulez-vous, elle ne pouvait pas résister lorsque Anthea la regardait de son regard tendre et lumineusement innocent, en lui disant « je t’aime maman… Tout fort ! Fort ! » avant de se précipiter contre sa mère et de lui faire un gros câlin soyeux…
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MessageSujet: Re: Anthea Glen'finnen   Anthea Glen'finnen EmptyMar 8 Jan - 1:19

En grandissant, Anthea se révéla d’une farouche attention en ce qui concernait Griffin… Plus question pour elle, de s’en voir de nouveau séparer. Cette attention farouche se reporta lentement mais sûrement sur sa mère, mais celle-ci n’en vit aucun signe. Pourtant, ces derniers étaient bien présents, mais l’amour et aveugle dit-on… Visiblement, ce précepte s’applique aussi à l’amour maternel. Le temps passa encore un peu plus… La petite fille devint une fillette adorable et, toujours fidèle à elle-même, sage et obéissante, et c’est ainsi qu’elle atteignit paisiblement sa dixième année. Nonobstant son inestimable Griffin et le besoin sans cesse renouveler de sa mère, Anthea avait étonnamment changé. La petite fille innocente avait maintenant laissé place à une véritable jeune fille en fleur, dont l’apparence, très fortement devenue adulte, aurait éveillé bien des convoitises, si ses parents n’avaient pas été des parents plus qu’attentionnés. Mais si son corps tendait à se présenter comme une sorte de miniature de ce qu’elle serait sans doute un jour, Anthea demeurait profondément encore une enfant dans le sens le plus biblique du terme. D’ailleurs, cette apparence si trompeuse, elle n’y voyait rien d’adulte elle… Bien sur, très souvent on lui disait qu’elle ressemblait de plus en plus a sa mère, mais sa mère, elle, c’était une véritable femme… Alors que Anthea, n’était encore qu’une petite fille innocente.

Toutefois, cette innocence certaine se teinta, au fils des années, d’une forme certaine de manipulation et de mensonge, de la part de la fillette envers sa mère. Une manipulation certes des plus inconsciente, mais qui se révéla rapidement d’un machiavélisme digne d’une adulte en quête d’un objet de convoitise ardemment désiré. Les exemples sont légions, et certains sont même, encore à ce jour, totalement ignorés de ses parents. Par exemple, combien de fois la fillette avait-elle menti, lorsque, décrochant le téléphone, elle répondait de sa petite voix innocente « Ma maman elle est pas la… » alors qu’en réalité, celle-ci se trouvait dans le jardin, bien incapable d’entre la sonnerie du dit téléphone. Anthea prétextait mille et un mensonges, afin que sa mère ne se sépare d’elle que lorsqu’il n’y avait pas d’autre solution. Alors, la fillette se faisait une raison et se focalisait de nouveau sur son Griffin tant adoré… Mais lorsque sa mère lui revenait enfin, la demande de son attention, quasi-exclusivee, se voyait exponentiellement proportionnelle au temps qu’avait du durer leur séparation. Mais la encore, ce n’était en fin de compte qu’un comportement certes des plus possessive, mais finalement guère plus inquiétant que toutes ces autres manies que les enfants pouvaient avoir… Et puis, était-ce vraiment un mal, que d’avoir un trop grand besoin d’amour.. ? En tout cas, pas pour madame Glen’finnen qui ne voyait là aucun danger particulier pour l’équilibre mental de sa petite fille unique… Mais la ou les choses e gâtèrent, ce fut lorsque, vers sa huitième année, Anthea passa au stade supérieur de son désir d’être aimée. Ce fut cette année là, que pour la première fois, mais non la dernière, elle se fit physiquement du mal afin d’attirer l’attention de sa mère.

Tout cela commença d’une manière totalement banale… C’était un jour d’automne, et il pleuvait des trombes d’eau depuis maintenant plus de deux jours. Craignant que sa mère n’ait un accident de la route à cause de toute cette pluie, Anthea avait commencé à simulé un mal de ventre terrible, afin que sa mère n’aille pas travailler. Mais celle-ci n’avait pas voulu céder, et la fillette passa toute la journée dans sa chambre, à serrer fortement contre elle Griffin afin de se rassurer en attendant le retour de sa mère. Ce qui, il fallait bien l’avouer, arrangeait agréablement sa nourrice qui se voyait ainsi gratifier d’un temps libre bien appréciable pour la jeune femme qu’elle était. Au matin du second jour Anthea tenta de nouveau de faire fléchir sa mère, tandis que les averses devenaient de plus en plus violente, parallèlement aux bourrasques de vent qui en arrivaient à faire trembler violemment les vitres de la maison de la fillette... Ce qui, évidemment, n’aida nullement à rassurer cette dernière. Cette fois-ci, outre le mal de ventre qui demeurait un classique des plus sur, Anthea invoqua des frissons persistants et un mal de tête douloureux. En bonne mère qu’elle était, madame Glen’finnen prit le temps de prendre la température de sa fille avant de partir travailler et, en voyant que le thermomètre n’indiquait pas une température supérieure à la normale, lui fit tout simplement un doux bisou sur le front en lui disant de rester au lit et de se reposer jusqu’à son retour. Bien sur, celle-ci n’était pas dupe du comportement de sa petite fille, elle en avait l’habitude maintenant, même si elle ne percevait pas la profonde gravité de l’état psychologique de Anthea. La fillette resta donc de nouveau seule dans sa chambre, sous la garde d’une nourrice qui, visiblement paraissait avoir trouver le bon filon en s’occupant d’une enfant aussi peu dérangeante. Mais pour Anthea, ce deuxième jour de refus de sa mère fut le jour de trop.

Dans son esprit troublé de petite fille, la mère d’Anthea était doucement, mais sûrement en train de se désintéresser de sa fille… C’était sur, bientôt elle allait complètement l’abandonner, et la fillette se retrouverait perdue et seule au monde sans personne sur qui pouvoir compter. Cette unique pensée l’enhardit tant, que ce fut sans l’ombre d’une réelle hésitation qu’elle se laissa tomber du haut du grand escalier qui conduisait à l’étage ou sa chambre se trouvait. La chute fut rude, douloureuse… Elle produisit un fracas tel, que sa nourrice en fut immédiatement détournée de l’écran de télévision ou elle regardait l’une de ces stupides séries à l’eau de rose comme semblent les apprécier bien des femmes. Lorsqu’elle découvrit Anthea au sol et avec une jambe bien trop anormalement agencée pour être une position naturelle, Elle paniqua quelques secondes…Et ce ne fut pas les pleurs de douleurs de la fillette, qui l’aida à retrouver un semblant de calme. Toutefois, la nourrice se reprit avec une rapidité tout à son honneur, et elle appela finalement les urgences qui emmenèrent Anthea à l’hôpital. Aussitôt mise au courant de l’accident de sa fille, la mère d’Anthea accouru ventre à terre au chevet de sa petite fille, avec une inquiétude certaine dans les yeux qui, ironiquement, rassura la petite fille et la conforta dans son idée qu’elle avait bien agit. Sa mère se montra très attentionnée à son égard, lui jurant à grand renfort de caresses et de bisous, qu’elle s’en voulait terriblement et que maintenant, elle allait bien s’occuper d’elle. Anthea sourit… Dans son innocente perversité, elle venait de découvrir l’un des plus efficaces moyens pour que sa mère reste auprès d’elle. Celle-ci s’arrangea même pour travailler chez elle, durant tout le temps que dura la convalescence de Anthea. Ce fut à ce moment précis que, sans s’en rendre compte, madame Glen’finnen signa un étrange contrat d’esclavage, la liant irrémédiablement à a petite fille. Par la suite, Anthea usa et abusa de ce moyen de pression terrifiant, toutes les fois que sa mère tendait à s’éloigner un peu trop d’elle à son goût…

Combien de bras, de poignets, de côtes cassées, la fillette utilisa t’elle.. ? Combien de mise en danger inconsidérée créa t’elle, simplement pour retenir sa mère auprès d’elle.. ? Tout y passa… Chutes, coupures plus ou moins profondes, fractures diverses et plus ou moins importantes… Sans vraiment s’en rendre compte, Anthea frôla la mort plus d’une fois, et sans doute serait-elle morte depuis déjà bien longtemps, si elle n’avait semblé posséder cette insolente chance qui lui permettait toujours de finalement s’en sortir. Mais à trop s’amuser de la mort, celle-ci finit irrémédiablement par vous devancer…

Anthea a 12 ans… Elle est devenue une belle jeune fille au physique quasi adulte, mais ce dernier se contredit de par son comportement irrationnel vis-à-vis de sa mère qui, malheureusement, à lui aussi évolué, mais dans le plus mauvais sens du terme. Dorénavant, sa mère ne peut plus faire un pas en dehors de son travail, sans devoir traîner sa préadolescente de fille avec elle… Sans oublier, Griffin bien entendu. C’est là un curieux trio qui se fait rapidement remarquer par tous ceux qui croisent leur chemin, et il est très clairement établi que Anthea possède, à son innocente manière, un contrôle quasiment totale sur sa mère et ses réactions à son encontre… En résumé, pour la fillette c’est le bonheur le plus complet !

Pour sa mère, et bien… Anthea est heureuse, c’est bien ce qui importe le plus finalement, n’est-ce pas.. ?

Pleinement satisfaite de cette vie ou sa mère s’occupe d’elle comme de la chose la plus précieuse au monde, Anthea respire le bonheur. Ce dernier l’envahit tellement que, à un moment donné, elle en oublie toute prudence et, en sortant du collège, traverse la rue afin de rejoindre sa petite maman qui se trouve sur le trottoir d’en face en train de l’attendre, tout en discutant avec une de ses amies. Malheureusement, cette fois-ci elle ne rejoindra pas sa mère… Fauchée en pleine course par un automobiliste ivre qui fonçait à plus de quatre-vingt-dix kilomètres à l’heure, Anthea fut projeté dans les airs tel un fétu de paille emporté par le vent. Elle demeura ainsi suspendu dans les airs l’espace d’un instant qui paru être un moment d’éternité pour sa mère affolée, avant de finalement retomber lourdement sur le bitume telle un pantin désarticulé. Sa mère s’effondra en larme, et une étrange panique s’empara alors de la foule présente, tandis que Anthea sombra peu à peu dans des ténèbres qui, jusqu’ici, lui avait été totalement inconnue.
Perdue dans ce monde sans lumière, Anthea frissonna. Elle ne comprenait pas ou elle était.. Elle se souvenait avoir aperçue sa mère, de lui avoir sourit avant de s’élancer vers elle, et puis.. ? Tiens… Griffin était dans ses bras… Etait-il venu au collège avec elle.. ? A vrai dire, elle ne s’en souvenait plus trop. Tout était confus dans sa tête, et bien des choses lui était devenue obscures… Parfois, des éclats lumineux apparaissaient ici et là, avant de finalement disparaître… Des murmures ressemblant à des voix parvinrent à ses oreilles, et Anthea commença alors à avoir très peur… Les éclats de lumière et les murmures diminuèrent graduellement, et puis finalement ils disparurent complètement, laissant la petite fille seule dans cette obscurité sans fin.

Quoique, sans fin… Peut-être pas, car Anthea aperçue soudain droit devant elle, un cercle de lumière qui, au fur et à mesure qu’elle s’en rapprochait, augmentait de diamètre. Prenant son courage - et Griffin - à deux mains, elle prit une profonde inspiration et traversa courageusement cette étrange lumière. Elle en était certaine… C’était là, le chemin pour retrouver sa mère…

Phobie : Trouble Borderline (peur de l’abandon)

Style de combat : Heu… Ses petits poings féroces.. ? La fuite.. ? Ce qu’elle peut.. ?

Autre : Ne quittant jamais Griffin, quoi qu’elle fasse, elle ira jusqu’à se mettre en danger pour le récupérer… Et cela, quel que soit le danger… A condition, qu’il ne soit pas trop évident…
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MessageSujet: Re: Anthea Glen'finnen   Anthea Glen'finnen EmptyMar 8 Jan - 1:20

Le pouvoir de Anthea…

Visiter les souvenirs des gens durant leur sommeil, qu’ils soient humains, ombres ou bien encore, chimères…

Un bien étrange pouvoir, que celui possédé par Anthea… Hormis peut-être la vallée elle-même ou toute autre présence métaphysique éventuelle résident dans celle-ci, nul ne sait pourquoi la fillette s’est vu gratifié de ce don qui peut tout aussi bien être pour la personne concerné une bénédiction, qu’une malédiction, en fonction du souvenir visité.

D’ou Anthea tient-elle un don aussi extraordinaire, que celui qui permet de revivre son propre passé.. ? Quel est le but de ces incursions, au cœur de l’intimité la plus profonde de tout êtres ayant une existence.. ?

Est-ce là l’œuvre de la force qui semble s’opposer à la vallée, et qui ainsi offre un peu d’espoir aux gens de la vallée au cœur même de leur perpétuelle tourmente.. ?
Ou bien est-ce plutôt un cadeau empoisonné de la vallée elle-même, afin d’offrir au habitants de Hollow dream un espoir cruel avant de les ramener à la triste réalité qui est la leur.. ?

Quelle qu’en soit l’origine, Anthea ne possédait nullement ce don avant son entrée dans la vallée. Le seul fait réellement établi est donc que c’est son apparition parmi les humains de la vallée, qui en a été l’élément déclencheur. Si par bonheur Anthea sortait du coma, le garderait-elle.. ? Ma foi, cela est tout à fait possible puisque ce don s’exerce par l’esprit, et non pas par le physique…

Concrètement, le don de Anthea fonctionne de la manière suivante… Tout d’abord, il faut qu’elle soit elle-même endormi. Ensuite, il faut que à son tour, la personne concerné par le souvenir pénétré soit, elle aussi, en plein sommeil. Une fois ces deux conditions essentielles réuni, l’incursion peut débuter. En premier lieu, c’est Anthea qui se retrouve dans le monde et l’époque du souvenir en question. Elle ignore tout du lieu, de l’année et de la situation, mais elle s’affranchit naturellement de la barrière de langue. Par exemple, si le souvenir se déroule au Japon, Anthea comprendra les gens même si elle ne parle pas un seul mot de japonais. Cela est sans doute du à son jeune âge, mais ce fait ne semble pas vraiment l’étonner. Elle peux donc se promener dans ce monde virtuel comme si cela était le monde réel, mais elle n’a aucune indication concernant le dit souvenir. C’est pourquoi, elle erre généralement au hasard lorsque ce souvenir ne lui est pas connu de son éveil. Puis, c’est au tour du propriétaire du souvenir en question, d’apparaître. La encore, celui-ci ignore tout du lieu et de l’époque, mais étant dans son propre souvenir il doit rapidement faire le rapprochement entre ce monde et celui de son passé.

Ensuite, tout dépend de la réaction de ce dernier… Aura-t-il la présence d’esprit de faire le rapprochement entre son souvenir et le moment présent.. ? Ou bien errera-t-il bêtement comme une âme en peine.. ? Ce dernier, tout comme Anthea l’a découvert lors que sa première incursion dans un souvenir appartenant à Sol, apprendra très rapidement que si lui voit les gens, les gens ne le voient pas. A leurs yeux, il n’existe pas. Si la personne décide de bouger un minimum de sa position, elle aura de grande chance de rencontrer Anthea et, dans le cas d’une éventuelle rencontre dans la vallée, de la reconnaître… Ensuite, c’est de l’histoire comme on dit… Mais Anthea ayant une certaine expérience en la matière, elle pourra expliquer avec ses mots la situation à la personne prisonnière de son souvenir. Pour en sortir, il faut que la personne et Anthea revive le souvenir en question… Et que enfin, Anthea elle-même décide de repartir…

Mais attention, un souvenir et un souvenir, et vous ne pourrez y assister qu’en tant que simple spectateur, un peu comme si vous regardiez un film en trois dimensions. Généralement, l’acte marquant du souvenir sera accompagné d’une nouveauté. Mais la encore, c’est en fonction du dit souvenir et de la personne concerné. Si le propriétaire du souvenir n’est rien d’autre qu’un spectateur passif de sa propre existence passé, il n’en va pas de même pour Anthea. Ce monde du souvenir, c’est son monde, c’est sa création, d’après vos propres souvenirs. Elle peut donc virtuellement faire tout ce qui lui plait à l’intérieur de celui-ci, même si pour le moment ses actes sont plus de natures inconsciente. Par exemple elle se protège de tout danger en empêchant les gens possédant les souvenirs, de lui faire le moindre mal. Même si le désir de l’agresser est présent chez la personne, quelque chose en elle-même lui intimera l’ordre impératif de ne pas s’en prendre à Anthea. C’est un mécanisme de défense de l’esprit purement instinctif, que la fillette utilise sans s’en rendre compte.

En terme purement technique, et le jour ou Anthea contrôlera parfaitement son don, elle pourra fait absolument tout ce qu’elle désire dans les souvenirs des gens. Elle pourra modifier les lieux, l’époque, les gens… Le moment fort du souvenir, afin de le rendre totalement différent… Peut-être meilleur, ou bien peut-être pire… Tout dépendra de son bon vouloir finalement, avec comme utilisation possible la modification même du souvenir initial afin de le remplacer par celui fabriqué de toutes pièces par la fillette.

Un don en apparence très peu utile et guère puissant, mais qui une fois bien contrôlé se révèlera être d’un grand secours pour les plus malheureux… Ou bien, être une arme redoutable pour tourmenter les gens… Cela étant dit, et même si Anthea contrôle entièrement ces univers oniriques, elle doit toutefois compter avec l’influence personnelle de la personne… Sa culpabilité par exemple, ou bien le fait qu’elle se refuse à admettre une vérité qu’elle sait inconsciemment être… Mais la, nous rentrons dans le domaine de la psychologie profonde, et cela n’a que peu d’intérêt dans la mesure ou cette influence restera toujours dominé par la volonté de Anthea…

Pour un exemple concret, veuillez parcourir le post intitulé ‘’Le sommeil d’un ange…’’, qui se trouve dans les archives… (Enfin, il me semble… ^^’’)
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MessageSujet: Anthéa... L'après Soledad...   Anthea Glen'finnen EmptyLun 2 Fév - 6:41

Vi... Vi, vi, vi... Pour Anthéa il y a eu un avant Soledad, un pendant Soledad, et par définition il aura donc un après Soledad que je me permets de mettre en annonce ici afin d'en informer toutes les personnes concernés, ou se sentant concernés... ^^

Alors après sa transformation en Chimère, Soledad a quitté la bibliothèque sans Anthéa. Mais au bout de quelques temps (un ou deux mois dirons-nous), cerre dernière a décidé de la faire vivre avec elle à la plus grande joie de la fillette. Je vous épargnes le pourquoi du comment, ce serait trop long. En résumé, Anthéa à donc fugué du refuge humain puisque Soledad/Rage ne pouvait décemment pas venir en demander la garde comme si de rien était à Mary, et elle se sont installé ensemble dans leur petit nid douillet.

En conséquence de quoi, pour les humains du refuge Anthéa à disparu une nuit, sans laisser de trace. Ils ne savent donc pas ce qui a bien pu lui arriver, mais comme il semble des plus évident qu'elle est sorti toute seule et que ils n'en ont plus jamais entendu parlé, pour tous les humains Anthéa est morte, tué par un quelconque monstre.

En résumé, Anthéa est officiellement morte pour ses semblables. C'est pourquoi, si des humains la rencontre au cours de cette nouvelle saison, ils devront agir en conséquence de ce qui a été dit ici...

Merci à tous ! What a Face
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