Hollow Dream
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 Cali Sherman [Validée]

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Cali Sherman
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Cali Sherman


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Temps passé à Hollow Dream : Quelques jours
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MessageSujet: Cali Sherman [Validée]   Cali Sherman [Validée] EmptyDim 12 Aoû - 17:12

Nom: Sherman

Prénom: Caoilainn (se prononce kaylinn), devenu Cali

Surnom: L’épine blanche, ou Princesse (mais seulement par son père)

Rang souhaité: Humaine indécise

Age du coma: 31 ans

Temps passé à Hollow Dream: Quelques jours

Ancienne profession: Avocate

Résistant ou Séparatiste? Ni l’un ni l’autre, pour l’instant…


Description physique:
Cali est une beauté simple, ni terriblement belle, ni quelconque. La plupart des gens la diraient charismatique, les hommes ne se retournent pas toujours sur elle dans la rue mais ils la remarquent, d’ailleurs tout le monde la remarque. Elle semble posséder une sorte d’aura, un magnétisme qui attire imperceptiblement.
Ses cheveux noirs de jais contraste avec son teint clair et frais, et ses lèvres d’un rose lumière à la fois soyeuses et nacrées. Cali a pour habitude de se servir de son regard de miel pour exprimer ses sentiments et ses opinions, d’un marron clair presque caramélisé parsemés de longs cils noirs, ils hypnotisent ses interlocuteurs.
Sa taille moyenne ne lui permet pas de s’imposer au premier abord, mais sa présence n’est jamais ignorée. Son style classique et sobre qu’oblige son statut d’avocate reste malgré tout très léger, elle aime être élégante sans pour autant être très chic.


Description morale:
Cali fait parti de ces gens que l’on juge toujours mal à la première impression, elle semble aussi fragile que les pétales d’une rose, mais en réalité elle est aussi piquante qu’une aubépine, « l’épine blanche ». Son histoire lui a forgé un caractère fort qui ne se manifeste qu’au moment opportun. Douce, sensible, calme, elle sait se montrer dure et impitoyable quand elle interroge un témoin de la partie adverse dans ses procès, mais aussi quand elle se retrouve face à l’opposant dans sa guerre personnelle, celle de sa famille, celle qui la ronge de l’intérieur et qui l’empêche de vivre sa vie.
Mis à part le travail, et « l’organisation », il n’y a rien. Pas d’homme, très peu d’amis, pas de sorties, pas de futilités.
Sa famille, ou du moins ce qu’il en reste, est le pilier de son existence, sa seule raison de vivre et de se battre.


Histoire:
Ethlinn et Cian Sherman étaient des parents aimants et dévoués, lorsque Cali naquit elle devint très vite un trésor précieux, une princesse irlandaise. Grandir dans la province de Dublin aurait pu être paradisiaque, mais la tension qui régnait dans les foyers du pays était si présente et envahissante, qu’elle devenait presque palpable même pour une petite fille surprotégée. Bien sûr elle connut les courses effrénées dans les campagnes verdoyantes, les pique-niques au bord des lacs envoûtants, la pluie malicieuse des étés irlandais qui rendent le paysage encore plus magique et authentique. Pendant toutes ses jeunes années, Cali fut certainement la petite fille la plus heureuse du monde, entourée et choyée par ses parents, taquinée et adorée par son grand frère, mais malgré tout elle savait que la vie n’était pas ce qu’elle prétendait être.
Souvent elle voyait des gens inconnus arriver en pleine nuit, murmurants et soucieux, qui s’étalaient sur la grande table de la salle à manger autour d’un café ; souvent aussi elle se cachait dans l’escalier pour écouter ces conversations qu’elle ne saisissait pas vraiment.
En grandissant les discussions devinrent de plus en plus fréquentes, parfois houleuses, et Cali prenait petit à petit conscience de ce qui hantait le cœur de son père.
L’Irlande.

Un jour Cian vint la voir dans sa chambre alors qu’elle dansait devant son miroir en écoutant U2, il baissa le son de la stéréo et s’assit sur le petit lit de la jeune fille.
« Viens par ici Banphrionsa*. »
Il semblait préoccuper, comme souvent depuis quelques temps.
Il commença par lui demander ce qu’elle savait sur le conflit nord irlandais.
Elle lui récita la leçon qu’elle avait entendu mille fois dans les murs de leur foyer, que les britanniques s’accaparaient des terres qui ne leur appartenaient pas.
Son père lui sourit. Puis il lui raconta toutes les horreurs que la guerre avait amené, lui expliqua son engagement dans « l’organisation », les raisons pour lesquelles il fallait se battre et défendre leurs droits. Ce fut la première des nombreuses conversations sur le sujet qui suivirent, et qui finit par devenir avec le temps l’unique sujet de leurs échanges.
Cali compris rapidement que ses parents et même son frère appartenaient à l’IRA. Elle avait pleine confiance en leurs convictions et partageait de cette façon leur point de vue.

Jusqu’à ce jour où, rentrant du lycée, elle entendit des éclats de voix provenant de leur maison. Elle ouvrit la porte et se retrouva face à une violente dispute entre son père et son frère. Ils criaient tellement qu’elle ne saisit pas du tout de quoi il était question. Lorsqu’il la vit son père lui ordonna de partir. Elle ne les avait jamais vu dans un état pareil, elle n’osa rien demander.
A partir de là l’ambiance devint insupportable, des portes qui claquaient, des regards pleins de haine, des pleurs, des courants d’air, ils ne se retrouvèrent plus jamais dans la même pièce tous les quatre, en tout cas pas avant cet été de 1998.

Elle avait 16 ans et la paix avait été signée quelques mois auparavant, mais cela ne satisfaisait pas « l’organisation ». La plus meurtrière des bombes du conflit explosa. La plus significative pour la branche extrémiste de l’IRA, pour son père ; la plus douloureuse pour la famille, pour son frère.
Elle fut amenée à l’hôpital d’Omagh.
En entrant dans la chambre elle vit son père effondré au chevet de son fils grièvement blessé. Elle ne l’avait jamais vu pleurer. Et ce fut la seule fois.
Son frère, lui, ne sortit jamais de ce grand lit blanc et froid.

En 2001, le reste de la famille éclata. Cian fut arrêté. Accusé de terrorisme. Emprisonné sans aucun espoir de sortie.
Perpétuité!
La sentence était tombée, lourde, oppressante, pendant quelques secondes la respiration de Cali se bloqua, et les sanglots commencèrent à monter dans sa gorge, mais le cri déchirant de sa mère lui fit reprendre ses esprits, elle la rattrapa alors que sa génitrice s’écroulait.
Dès lors elle ne versa jamais une larme en sa présence, ni devant qui que ce soit d’autre d’ailleurs.
Elle laissa très vite ses études de sciences politiques pour se tourner vers le droit.
Trouver un moyen de ramener son père. Le seul objectif qui allait rythmer sa vie.

Ses résultats furent brillants, et elle fut rapidement employée dans un cabinet d’avocats après avoir obtenu ses diplômes. Ses tentatives pour sortir son père de prison furent les seules affaires qu’elle n’arrivait pas à gagner. Mais elle n’abandonnerait pas. Sa mère avait besoin de lui, Cali avait besoin de lui.
Depuis quelques mois elle était sur une piste importante dans l’enquête qu’elle menait pour le procès. Elle avait un indic, une personne qui avait fait parti de la Real IRA, comme Cian, et qui pouvait lui communiquer des noms de personnages très hauts placés qui avaient commandité les attentats. Oui son père était coupable, mais il n’était pas le seul à avoir les mains sales, et si elle arrivait à donner ce type d’information au procureur, elle pourrait sans doute négocier une remise de peine. Et il sortirait.

Mais ce jour là quelque chose clochait. Elle avait une drôle de sensation, un regard dans son dos, comme si on la suivait. Il lui arrivait bien souvent de sentir quelqu’un auprès d’elle, mais ce n’était pas réel, ça ne l’avait jamais été. Cette fois c’était différent.
Elle se retourna à plusieurs reprises, il n’y avait rien.
C’était certainement la nervosité, sa rencontre avec l’indic était prévue pour cet après midi.

Mais soudain une camionnette noire s’arrêta brusquement au bord du trottoir sur lequel elle se tenait, un homme cagoulé, sortit de nulle part derrière elle, l’attrapa violemment enfermant ses bras dans les siens et la souleva de terre. Elle ne pouvait pas vraiment bouger et remua frénétiquement les jambes pour se dégager. L’homme la projeta dans la camionnette et monta à son tour alors que le véhicule démarrait en trombe. Mais Cali n’était pas du genre passive, les nombreuses heures qu’elle avait passées avec son père à s’entraîner dévoilèrent toutes leur utilité.
« Je veux que tu sache te défendre! C’est important mo mhuirnin*! Notre pays est en guerre, ne l’oublie jamais ! ». Les paroles de son père résonnaient encore dans son esprit.
Elle se releva en chancelant, la vitesse que prenait le fourgon n’aidait pas. L’homme cagoulé prit immédiatement l’initiative de lui sauter dessus, alors qu’il était presque sur elle, elle le frappa à la gorge, un geste simple, rapide, et étonnamment efficace. L’homme s’écroula. Un autre à l’avant du véhicule se manifesta et entreprit de passer à l’arrière histoire de calmer les ardeurs de la jeune femme. Il l’attrapa par le bras, Cali détendit en un mouvement agile sa jambe et frappa dans le tibia de l’agresseur qui lâchât sa prise, emportée par le mouvement elle fut propulsée par la porte encore ouverte de la camionnette. Lorsqu’elle toucha le sol, la douleur fut brutale et profonde. Ses bras, son dos, ses jambes, puis sa tête, et elle perdit connaissance.


Style de combat:
Derrière son apparence délicate, Cali cache une maîtrise parfaite des armes à feu, son père l’ayant entraîné durant toute son adolescence. Il lui a également enseigné l’autodéfense. Evidemment elle n’est pas ceinture noire de karaté, mais elle connaît les points sensibles qui peuvent mettre à terre un homme faisant le double de son poids.


Autres:
Cali cache aussi un côté sombre, quelque chose qui la hante depuis sa naissance, un don, ou plutôt une malédiction!
Une sensibilité particulière qui s’impose à elle, sans qu’elle ne puisse la gérer. Même si avec les années elle a réussi à l’atténuer ou à l’ignorer, elle reste présente, toujours, lancinante comme une vieille blessure.
La mort qui épuise sa vie depuis son enfance, vient lui souffler à l’oreille quand bon lui semble. Petite elle l’écoutait comme une mélodie qui trotte dans l’esprit, mais avec les années et le début de l’adolescence, le rejet fut violent, mais rien n’y faisait, elle percevait toujours les messages que les fantômes souhaitaient transmettre à leurs proches restants. Ne voulant rien entendre elle essayait de se convaincre que tout ça n’était qu’illusion.
Un jour elle décida tout de même de satisfaire la demande de l’un d’entre eux qui revenait sans cesse, la réveillant au beau milieu de la nuit, la suivant tout au long de la journée. Elle raconta ainsi à une de ses proches amies qui avait perdu sa mère récemment, que cette dernière voulait qu’elle sache qu’elle était en paix, et qu’elle ne devait pas culpabiliser. Mais la réaction fut pleine de rage, et pleurs et insultes suivirent. Elles ne se revirent plus.

Au moment de l’accident de son frère, elle le perçut différemment, comme un soulagement, elle pouvait le sentir à ses côtés. Il était là, lui murmurant à l’oreille, veillant sur elle, elle pouvait presque percevoir ses bras l’enlacer dans les instants les plus durs. Malheureusement cette sensation disparue trop rapidement, au bout de six mois, il se volatilisa totalement, ne lui laissant que le vent pour compagnon, et un grand vide qui s’étendit dans tout son être. Il l’avait abandonné, elle resta seule face à ses démons. Face à des êtres inconnus et spectraux qui la sollicitaient et lui imposaient leur présence.
Souvent elle avait pensé qu’elle était folle, mais son père, à qui elle ne s’était pourtant jamais confiée sur ce point, lui disait souvent qu’elle n’était pas une fille ordinaire, et qu’elle devait s’accepter telle que dieu l’avait faite.
Mais elle n’accepta jamais totalement cette part d’elle-même.


Phobie(s): Que son don se déchaîne et la submerge sans qu’elle ne puisse plus le contrôler.

Comment avez-vous connu Hollow Dream? Par un autre joueur de Hollow Dream. Wink




*Banphrionsa : princesse (à prononcer banfrinsa)
*Mo mhuirnin : mon petit coeur


Dernière édition par le Dim 12 Aoû - 17:25, édité 1 fois
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Mary Malone
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MessageSujet: Re: Cali Sherman [Validée]   Cali Sherman [Validée] EmptyDim 12 Aoû - 17:23

Bonjour et bienvenue Cali!

Alors, juste une remarque : nous sommes en 2013. Or tu dis qu'en 98 tu avais 16 ans. Donc logiquement, tu devrais avoir 31 ans scratch (j'espère pas m'être trompée, sinon, bonjour la honte Embarassed ).

Ah et aussi, pour cette histoire de médium, je ne peux pas trop me prononcer. Je laisse Vincent voir si il accorde ou pas ce petit plus Very Happy
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Cali Sherman
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Cali Sherman


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MessageSujet: Re: Cali Sherman [Validée]   Cali Sherman [Validée] EmptyDim 12 Aoû - 17:31

Ah oui, petite erreur de calcul! Razz
C'est arrangé!

En ce qui concerne le don de médium, je pensais qu'à Hollow Dream il pourrait se manifester comme une sensiblité particulière, qui peut être lui permettrait de sentir l'approche d'une ombre par exemple, sans plus.

Je laisse le chef suprême décider de mon sort! Smile
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Vincent
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MessageSujet: Re: Cali Sherman [Validée]   Cali Sherman [Validée] EmptyMer 22 Aoû - 15:00

Je n'ai rien contre les dons exotiques tant qu'ils sont utilisés avec jugeote et qu'ils restent dans un cadre fantastique (c'est-à-dire qu'on peut toujours leur trouver une explication scientifique).

Donc pas de loup-garous ou de télékinésistes, mais une médium qui peut s'avérer aussi bien schizophrène qu'extrêmement empathique, ça me va.


Bon jeu Cali!
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MessageSujet: Re: Cali Sherman [Validée]   Cali Sherman [Validée] EmptyMer 22 Aoû - 15:33

Merci!! jump jump
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